Lettres à Philippe Pichon

25 Novembre 2011

 

 

Philippe,

Je ne sais pas quoi dire de tout ça, vraiment pas, je n’ai pas de mots raisonnables pour exprimer ma colère et ma tristesse. Pour faire court et sobre : c’est dégueulasse.

Jamais je n’aurais imaginé que tout cela finisse comme ça. Par une révocation.
Il était pourtant tellement évident que depuis le début de ce combat pour l’éthique, ta démarche était une démonstration. Et que si celle-ci était risquée, elle était éminemment saine et constructive.
Dans ce que tu as fait et écrit, rien de malfaisant, rien de nuisible. Ni mensonges, ni compromissions, ni magouilles, pas de dégâts collatéraux non plus, juste cette aveuglante démonstration que quelque chose ne tourne pas rond.

Quel dommage. Quel dommage pour la police nationale et pour les usagers de ce service public à l’agonie.
Quel dommage pour toi à qui je ne peux même pas dire qu’il faut continuer à lutter. Je n’ai plus aucun argument pour ça. Pas plus que je n’ai de raison de penser que quoi que tu fasses, les jeux sont faits et que tu n’en aurais gagné aucun.

Par définition de ce que tu es et de ce que tu dénonces, tu as tort.
Les hypocrites contournements du Droit et autres petits arrangements avec les règles de procédure ont fait le reste.
Le postulat de base était que tu n’avais pas à parler. Parce que tes mots sont graves.
Parce qu’ils sont dangereux : le système est en équilibre… instable.

Ta rigueur ne t’a pas servi.
Ton intransigeance et ta loyauté aux principes que tu défends n’ont pas fait de toi un bon client pour les médias, tout ce que tu as tenté est passé inaperçu.
Il aurais fallu que tu joues le jeu de la Star’Ac des porte-drapeaux et que tu sois le dernier survivant du Koh-Lanta des enflures.
On ne laisse la parole qu’à ceux qui n’ont rien à dire, sauf fadaises pré mâchées et présupposés populistes. Ce n’est pas sérieux.

Les domaines d’expertise qui sont les tiens ne sont pas vendeurs, Philippe, tes livres ne peuvent pas être présentés en deux minutes en prime time. Deux minutes ne sont pas suffisantes à expliquer un vrai scandale, un de ces cancers sociétaux qui n’en finiront pas de métastaser… Alors tu n’as pas eu de bouclier médiatique, c’est comme ça.

Sans quoi peut-être, tes batailles solitaires auraient été rendues accessibles, tu serais devenu un héros des temps télévisuels, et tu aurais été immunisé contre la grosse machine administrative, judiciaire, politique, et le bâtard rejeton de ces trois-là qui est un prédateur vorace pour les diseurs de vérité.

Encore une fois, quel dommage, quel gâchis.
La raison du plus fort est celle de l’imposture.
Ce monde est schizophrène et anxiogène.

Le combat pour l’intégrité et l’éthique était véritablement le tien.
Et ta détermination a été admirable.
Tu as tout mon respect en plus de mon amitié.

J’aurais voulu que tu aies raison de ce système autant que j’aurais aimé travailler avec toi.
Prends soin de toi, Commandant.

A un de ces jours, Philippe.

Bénédicte Desforges

 

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Cher Philippe,

Que t'écrire ?
Malgré parfois nos divergences, sur la forme plus que sur le fond, je constate que l'examen attentif que nous faisons au quotidien des affaires tenant à la sécurité publique, à la police en général, nous permettent à tous les trois de mesurer à quel point la société actuelle (comme ce fut sans doute toujours plus ou moins le cas) est gangrenée jusqu'à l'os. Et sans doute dans les autres domaines que nous ne maîtrisons pas, de la même manière.

Sans doute n'avais tu pas le bon profil pour t'assurer d'un soutien notable à la fois des médias et des milieux politiques...
Le débat sur la sécurité publique n'a existé de manière éclairée que loin de l'attention de la majorité des leviers d'opinion.

Le procès général fait sur ces fiches STIC - je n'étais pas en phase avec ta démarche provocatrice et illégale, tu le sais, mais tu l'as toujours assumé avec une intelligence certaine- volait sans doute trop haut pour être compris. Il n'en reste pas moins que la sanction est d'évidence disproportionnée, car éminemment politique.
Pas au sens de l'importance publique de ta position, elle n'en a jamais vraiment eu, nous l'avons constaté à force de contacts, pas plus que les nôtres d'ailleurs.
Tous les trois nous avons été victimes, de manière plus ou moins affirmée, simplement de lettres de cachet. Sans doute avons nous la chance que la Bastille un jour fut démantelée. Mais la mise au ban social est de nos jours plus efficace qu'un cul de basse fosse.

Nous avons établi par l'absurde, à force de combats perdus, souvent sur des principes ou des symboles pensant qu'ils étaient fondamentaux à l'équilibre de la démocratie dans notre pays, que finalement seules les caricatures avaient force de loi.

D'un côté de la balance des deux partis majoritaires : la politique de Monsieur Guéant, que nous subissons depuis des années, depuis qu'il fut DGPN, dont l'histoire de la police ne retiendra jamais malheureusement qu'elle n'était que destruction d'un beau service public de mission et de sacrifices pour en faire, avec succès, une simple et gigantesque officine de communication partisane au service du pouvoir en place.
Qui se souviendra des pleurs de Bénédicte démissionnant à force de désillusions et pour ne pas avoir à collaborer, d'un commandant de police viré comme un malpropre (alors que pour pire que cela nous connaissons des commissaires poursuivant leur carrière), ou d'un ex-flic devenu journaliste débarqué d'une rédaction par simple courrier d'un DGPN et dont un livre impertinent fut simplement censuré ?
Personne sans doute ne gardera trace de ces méthodes, inqualifiables pour éviter de tomber dans des comparaisons trop faciles.

De l'autre bord politique, avec un amateurisme extraordinaire qui vire à la farce publique, on se cantonne dans les clichés, tellement d'Epinal que son symbole est devenu une fausse égérie de la sécurité dont les mensonges et l'imposture mènent aujourd'hui jusqu'à représenter le PS aux élections législatives. La honte se porte décidément de nos jours de manière plus attractive que la raison.

Que tout cela ne finisse de manière plus que prévisible à servir efficacement le Front National sera sans doute une autre confiscation du débat, mais quelle prétention avons nous eu, du haut de notre naïveté républicaine, de penser ouvrir un jour une vraie réflexion...à trois pauvres officiers (ou ex mais nous sommes tous désormais du côté "civil" de la société) là où d'autres plus puissants n'y arrivent pas ?

Nous n'avons jamais été, Philippe, audibles.

Pas assez carriéristes. Pas assez engagés politiquement. Pas assez intéressés par un profit quelconque. Pas assez diplômés. Pas assez attirés par une fraternité de réseaux peut-être aussi. Nous réclamions cette indépendance - presque statutaire à notre combat - comme un gage d'objectivité. Ce fut ce handicap, conscient et assumé, d'être au service général et non d'une coterie, qui est devenu notre principal tort aux yeux de tous. Trop pertinents techniquement également. La police est un métier que nous maîtrisons et dont nous gardons les cicatrices, sur la peau et dans nos âmes, pour l'avoir fait avec détermination. Ce n'est pas un discours ou un slogan publicitaire. Nous avons le défaut de le rappeler trop souvent. Cela pique les certitudes confortables des raisonneurs.

Tout cela n'a été qu'un interminable dîner à longues fourchettes durant lequel nous avons joué le rôle des "idiots" volontaires pour amuser la galerie avant d'être congédiés à coup de pompes méprisantes dans le fondement.

Restera entre nous le souvenir d'une certaine idée de la République, de celle qu'on devrait montrer en exemple et qui fut rappelé en 1989 lorsque Monsieur Joxe eu l'excellente idée, profitant d'être Ministre de l'Intérieur à l'occasion du bicentenaire de la Révolution, de nous faire parvenir à tous les textes fondateurs à ne pas oublier dans l'exercice quotidien de notre métier de policier.
Vingt deux ans plus tard c'est à croire que personne chez les dirigeants politiques ne les a lu un jour ni même qu'ils n'aient jamais existé. Ils furent peu, nos ministres, un peut-être pour chaque côté de l'échiquier politique, à se soucier depuis trente ans de cette dimension, mais ce n'est pas le sujet...

C'est ainsi mon ami.
Loin des réseaux et des accointances, nous avons tenté de faire preuve d'un humanisme, non encadré certes, mais bien plus franc que celui de la majorité des tenants dits intéressés de ce principe. Il y a des exceptions je pense à ce constat global, ou plutôt j'aime à m'en persuader pour garder sous perfusion quelques illusions moribondes.

Que puis-je te conseiller à la lecture de cette exécution sociale pour raison politique ?
Les uns comme les autres nous avons sacrifié beaucoup. Trop sans doute.
Notre principal défaut est de ne pouvoir nous défaire de cette obsession de courir chaque jour soutenir une digue qui a pourtant cédé depuis longtemps, au détriment du reste, de nos vies et de tâches, personnelles ou professionnelles, sans doute plus utiles et que pourtant nous négligeons trop.

Gardons le souvenir de ce qui tourne à une désespérance conduisant à une sorte de névrose obsessionnelle comme celui du devoir, au moins moral, accompli.
Mais maintenant révolu et inutile.

Il est temps de penser à nous, à nos proches et de ranger dans une malle à laisser recouvrir de poussière cette inclinaison suicidaire au sacrifice pour l'intérêt collectif. dont tout le monde se contrefout.
Il y va de l'avenir de nos enfants, du confort de nos conjoints et de notre santé également. Du peu de notre dignité qu'il nous reste également sans doute tant nos voix finissent par sonner comme celles de prédicateurs hurlant dans le vent.

Ce système, basé uniquement, et de tous bords, sur des intérêts partisans et à réaliser à court terme est en train, j'en suis persuadé, de s'écrouler tout seul. Et ce ne sont plus quelques principes défendus, même si cela était avec succès, qui le sauveront. Autant donc garder quelques forces pour plus tard, pour le monde de demain dont on peut prévoir qu'il risque d'être terrible à plus d'un titre. Il est trop tard. Pour se battre. Pour espérer. Pour pleurer. Pour se saouler.
Le temps de s'en foutre est venu, pour faire comme tout le monde : devenir égoïste avec détermination.

Je pourrais aisément trouver, pour te redonner un peu de baume au cœur, une citation de Céline, ton auteur fétiche, pour panser ta tristesse à cette décision.
Je préfère m'en tenir à une simple formule, qui pourrait te sembler pompeuse, mais qui loin de la politesse des bas de courriers d'un autre siècle, illustre parfaitement ce qui est oublié depuis dans notre société, mais qui au moins nous tient proches dans l'adversité.
"Salut et Fraternité"

Marc Louboutin


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B
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B
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C
C'est marrant, plus tu écrit sur moi et plus les gens sont outré de ta prestation . Continue, cela me donne du soutien. Et surtout, n'oublie pas de dire que tu as téléphoné à différent service pour<br /> m'aligner la tronche. Je suis donc un danger pour ta notoriété ? mais ne t'inquiète pas, le travail est en train de ce faire et en douceur...Allez ! vas y lâche toi et met en un couche et dans la<br /> folie (car tu en connais un rayon aussi) nous serons 2 voir 3....................
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M
je crois que pour Laurent Cuenca, la seule chose à faire est de l'aider à trouver une voie de réforme médicale (avec traitement ) pour aller prendre l'air ailleurs; Cela me démange....
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C
Salut, je reviens vers toi pour te demander si c'est pas un peu lourd de laisser mon nom sur ce lien. Fait le nécessaire car il va y avoir du grabuge Béné. Ceci est un avertissement sans frais car<br /> la prochaine fois ça va faire chaud...
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B
<br /> <br /> Tout doit rester en ligne.<br /> Simplement parce que tes procès d’intention délirants et autres accusations publiques trainent dans tous les sens, sans qu’aucune explication rationnelle de ton harcèlement n’ait jamais été<br /> énoncée. Tu as commenté, injurié, menacé ici avec tout un tas de pseudos, assume l’ensemble à présent.<br /> Et remballe tes menaces récurrentes, j’en n’ai que faire et je ne sais même pas au juste ce que tu as à me reprocher. Je ne vois pas en quoi et comment j’ai pu interférer avec tes échecs. Tout ce<br /> que je sais c’est que ça fait des mois que tu m’emmerdes et que ça commence à bien faire.<br /> Pour mémoire, ce n’est pas faute d’avoir essayé : mail<br /> Maintenant, fous-moi la paix.<br /> <br /> <br /> <br />
L
De rien, je suis à votre disposition, et mon droit et ma liberté, me laisse encore le choix de m'exprimer, ma belle.<br /> Bisou...
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L
Ne te fais pas de souci, tu vas bien commencer l'année 2012, nous (car je ne suis pas seul) se chargeons de ton cas.<br /> Sur ce, une bonne et enrichissante année 2012. Biz !
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B
<br /> <br /> C'est bien de me laisser des commentaires comme ça.<br /> Très bien.<br /> <br /> <br /> <br />
L
Dis moi, espèce de demeuré, il serait temps que tu enlève mon nom de tes propos calomnieux car tu vas avoir des soucis avec la justice. C'est une mise en demeure que je t'adresse et il serait<br /> judicieux que tu t'execute rapidement. Dernier avis avant poursuite.<br /> Je comprend pourquoi l'administration s'est débarassée d'une telle personne qui passe son temps à cracher son venin..<br /> Ton cas est désepéré et fort heureusement pour la société, tu vas tomber dans l'oubli et ira faire "joujou" sur quelques bandes déssinées pour de la presse trotskiste.
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B
<br /> <br /> Je préfèrerais que tu m'envoies une mise en demeure plus formelle si ça ne t'ennuie pas.<br /> Bizoux.<br /> <br /> <br /> <br />
P
Après Jean-Hugues Matelly chez les gendarmes, Philippe Pichon chez les policiers : décidément, il ne fait pas bon avoir une opinion autre que celle du bon syndicat ou du bon parti dans nos forces<br /> de l'ordre...
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N
Nan.... Bc peut être un jour !
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B
<br /> <br /> Mouiiii.<br /> <br /> <br /> <br />
N
Ouh ! Ca défouraille.... comme dans Braquo !<br /> Bon et moi Benedicte, je suis qui d'après tes investigations numériques?
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B
<br /> <br /> Heu... le capitaine X ?<br /> <br /> Parce que bien sûr, tu n'es TOUJOURS PAS commandant ? <br /> <br /> <br /> <br />
C
Sachez, que je ne suis plus représentant de l'association "Police/victimes", ni même adhérent. Je tiens à publiquement m'excuser sur les propos que j'ai pu tenir envers l'administrateur du site et<br /> souhaite que ce blog, soit connu de tous. Courage et détermination dans votre combat.<br /> Laurent CUENCA
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B
<br /> <br /> Ici, l’administrateur du site c’est moi.<br /> Et toi, tu commences sérieusement à me faire CHIER Cuenca.<br /> Tu ne penses pas un mot de ce que tu dis sans quoi – a minima – tu aurais fait écho – PAR EXEMPLE - aux préconisations au suicide rédigées par Marc Louboutin et publiées ici. La vérité est que tu<br /> t’en tapes. La vérité est que tu t’attaches à la personnalité (ou ce que tu en supposes) des émetteurs plutôt qu’au message émis, fusse-t-il utile à la collectivité.<br /> Je me fous donc de tes excuses auxquelles je préfèrerais largement ton silence et ton absence de ce blog où tu n’as rien à faire et à dire.<br /> Tu as passé du bon temps, beaucoup trop, à nous chier dans les bottes, à Marc Louboutin et à moi, maintenant tu te casses, tu t’arraches, tu nous fous la PAIX.<br /> Mon combat, notre combat, s’épuise déjà à éviter les glaviots de types de ton genre. Combien as-tu utilisé de pseudos sur internet pour nous signifier qu’on était trop "lieutenants", et qu’on<br /> n’avait pas de légitimité à parler de police et à défendre ses valeurs ? On ne les a pas comptés. Tu t’es pris pour un syndicaliste sur ce coup-là, c’est amusant ^^<br /> Mais tu es tellement tarte que tu ne sais même pas gérer ton propre anonymat.<br /> Fous-nous la paix maintenant.<br /> Tes misères et autres désordres émotifs n’ont rien à faire avec le sujet ci-dessus évoqué. Aie au moins le minimum de respect et de pudeur pour épancher tes aigreurs un peu plus loin.<br /> <br /> <br /> <br />
C
Veuillez SVP supprimer mon commentaire et votre réaction avec mon nom<br /> Merci<br /> ps(j'espère ne pas avoir fait de fautes)
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B
<br /> <br /> C'était donc ton commentaire ? ^^<br /> <br /> La signature du jour m'avait mise sur la piste, figure-toi...<br /> <br /> <br /> <br />
B
Quelle honte de s'exprimer ainsi. Vous ne savez pas de quoi vous parlez. retourner à votre manuel, mode d'emploi des flics vu que vous n'en faites plus parti depuis longtemps...
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B
<br /> <br /> C'est pas sympa d'utiliser le PC de L*C* pour envoyer des messages anonymes et méchants.<br /> Et je t'ai déjà dit de mettre un E à partiE.<br /> Je ne fais plus partiE de la police nationale depuis août 2011.<br /> Voilà^^<br /> <br /> (et bouffon sans D tant qu'on y est)<br /> <br /> <br /> <br /> MiSE A JOUR du 3 décembre 2011 à 12 h45<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Je ne t'ai bien sûr pas cité par hasard puique tu es assez stupide pour être aussi traçable qu'un steak européen de boucherie discount.<br /> J'espère donc, mon petit fake à multiples pseudos, que tu mettras à exécution ta menace de plainte en diffamation.<br /> - parce que la constitution de l'infraction risque de poser un problème, et que le budget de la justice ne sera probablement pas mobilisé sur une jurisprudence poissonSrouge<br /> - cela pourrait pourtant procurer un moment de franche rigolade à coups de captures d'écrans assez marrantes sur facebook et ailleurs.<br /> - qu'accessoirement, il y aurait là une démonstration lumineuse de ton inadéquation à des fonctions de représentativité.<br /> -ET que bien sûr il vaut mieux pour toi que ce petit message reçu ce matin ne soit pas des mots en l'air et fasse suite à une authentique plainte de ta part.<br /> Hasta la victoria siempre ♥<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
D
Bonjour,<br /> <br /> Je ne pense pas que ni Bênedicte, ni Jean-Marc Louboutin, ni le commandant Pichon n'aient fait une croix sur leurs idéaux. Tous trois avez fait le sacrifice de vos carrières. Sans doute que vos<br /> natures , à des degrés différents, se sont exprimées d'abord et ont été rattrapées, et exécutées sur la place publique. Vous êtes allés au bout d'un processus avec beaucoup de coeur avec force<br /> volonté et soucis de justice. Ces sentiments ne sont pas partagés par vos adversaires. Ils sont ignorants de nobles sentiments, ce sont des politiques qui ont un usage couramment dévoyé du bien<br /> commun. Souvent, et c'est ainsi que j'imagine mon pays et ses habitants, les Français ont eu tendance à la résilience. Nous ne chantons pas la Marseillaise, mais nous savons la chanter. Les<br /> policiers sont capables. Et surtout capables,comme d'autres corporations, d'appliquer, de restituer ce qu'on leur demande d'appliquer, le bien comme le beaucoup moins bien.<br /> Nous demander plus est difficilement envisageable. L'oligarchie sait ça et en use. La Police est morte? Vive la Police!<br /> Votre action participe du maintien de la démocratie. Certes, elle va mal, très mal, et nombre d'entre nous, citoyens, sont soumis à la tentation des extrèmes, d'actions deséspérées, voire<br /> d'immobilisme.<br /> L'argent dirigeant tout, sauf les âmes, il semble que le mécanisme d'autodestruction soit sur "on". Pas sûr...<br /> Des failles, des doutes naissent chez les dirigeants, parce que la réalité leur échappe.<br /> Bientôt, et pas seulement en mai, nous serons de nouveau consultés. Ecoutés, entendus?....<br /> Si nous laissons cette place, cet espace vide, alors le chaos pourra entrer. Mais je ne crois pas au chaos.<br /> Il y a un peu partout, des gens qui vont silencieux, qui ne s'expriment pas, mais qui sont ô combien importants. Ce sont eux la dernière carte.<br /> Les idées "françaises", celles des Lumières comptent bien peu dans ce monde "économique".<br /> Mais d'autres révolutions sont en cours.<br /> Alors même si dans un espace ou les frontières s'ouvrent et se ferment à ses ressortissants selon que l'on invoque l'Europe et le Monde ou la situation nationale, on voudrait nous parquer.... mon<br /> esprit s'y refuse.
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K
"Ce système, basé uniquement, et de tous bords, sur des intérêts partisans et à réaliser à court terme est en train, j'en suis persuadé, de s'écrouler tout seul."<br /> <br /> On ne saurait mieux résumer la véritable nature de la république.<br /> <br /> Merci.
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E
J'ai , moi aussi, dénoncé, un système quelque peu mafieux, mêlant des conflits d'intêrets avec la fonction qu'occupent toujours certains hauts gradés.<br /> Cela m'a valu une sanction administrative...<br /> Les dés sont pipés depuis trop longtemps...<br /> Respect pour votre combat.
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B
Que dire ..... j'avoue qu'à la connaissance de cette revocation , j'ai entendu raisonner un bruit de bottes....de triste memoire....! Le message est clair "tu fermes ta gueule ou ta tete<br /> tombera"....Que faut il faire pour qu'enfin les derives d'une gestion absurde, inhumaine, dictatoriale (c'est réellement comme cela que je le ressens) eclate enfin au grand jour ???? Quoi ?????<br /> S'immoler en place publique ??? Mr Pichon vous avez au moins eu l'honneur , le courage et la dignité d'avoir lutter jusqu'au bout .....Ils ont eu votre tete mais je suis prete à parier qu'ils<br /> n'auront jamais votre ame !!! C'est ce qu'ils semblent oublier ces tueurs en silence....Ce que je regrette, c'est que outre toujours nos deux mêmes comperes (mais eux ce sont des durs, des<br /> irreductibles sans flagonerie de ma part, j'ai rien à gagner à le disant!) , PERSONNE ne semble ne serait ce que s'inquieter de ce qui se passe.....Je voudrais juste vous dire, si vous nous lisez<br /> que vous avez neanmoins le soutien d'une partie de la population qui , elle garde les yeux ouverts (ou qui essaie, c'est déjà ça!) Navrée de cette sanction que je trouve injuste (un magistrat , par<br /> exemple, se serait fait muter, pas virer comme un malpropre...) mais je vous dis tout de même BRAVO pour vos actions !!!
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P
J'avoue demeurer perplexe, Mr Pichon est-il le "sauvage" du Meilleur des Mondes, ou un Malesherbes des temps modernes ? Pourquoi le fait que même les magistrats défendent un policier n'étonne pas<br /> grand monde ?
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L
Moi, je n'en pense pas moins ! Moi, je me sens de moins en moins libre. Moi, j'ai une furieuse envie de rejoindre la troupe des ex.<br /> <br /> Sinon, moi, je pense que si le commandant Pichon n'avait pas fait ce qu'il a fait, il se serait accusé de non assistance à police en danger.
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